Les-voilà en bronze. Avec chat, balai et haut-de-forme: " ’s Heinzche" Heinz Friese, Ernst de la Motte et "Katzemarie" Maria Cyriax, les trois forment les nouvelles statues des remarquables citoyens d’Herborn au "Platz an der Linde".
Il n’est qu’en fragments que l’on puisse reconstruire la vie de Maria Cyriax (née Ufer), que tout le monde appela "Katzemarie". Il n’existe guère un document écrit par rapport à lui. Rüdiger Störkel, ancien chef archiviste de la ville d’Herborn a rassemblé quelques informations en recherchant des anciennes chroniques ou annuaires de la ville d’Herborn.
Pendant de nombreuses années Maria Ufer, née en 1907 dans le logement de service de son père, vivait dans la vielle ville sous l’adresse "auf der Mühlbach 16". Il est présumé qu’elle déménagea à "Chaldäergasse", une petite rue voisine dans les années 60. "Le Mühlbach était vraiment le centre de sa vie, là elle connait tout le monde", Störkel nous donne une image de ce temps-là: "Ceux qui connurent la vie quotidienne dans le quartier Mühlbach/ Chaldäergasse dans les années 50 avant la rénovation des zones urbaines, ont une idée des liens forts entre les gens qui y habitèrent à cette époque."
Généralement, les fenêtres des maisons étaient toujours ouvertes, le discours des habitants de la vielle ville se déroulait à travers les rues et ruettes. "Une mesure de communication entre voisins sans téléphone", selon Störkel. Réseaux développés au cours des années, coupés par la rénovation des zones urbaines lancée dans les années 70. Beaucoup de résidents furent déplacés aux modernes logements subventionnés situés dans les zones périphériques de la ville, pendant que l’on démolit leurs vielles maisons.
Mais "Katzemarie", veuve depuis les années 50, réussit à trouver un logement dans une maison qui resta intact à Chaldäergasse. Une "petite maison enchantée", le numéro 24. Aujourd’hui, cette maison a également disparu. "J’aimerai savoir comment elle réussit à s’installer-là", Störkel se demande. Peut-être, elle insista jusque l’on laissa rester dans la vielle ville.
Dans cette petite maison à Chaldäergasse, "Katzemarie" avait sa "chatterie inofficielle". Selon un article de presse des années 70, elle y élevait au moins douze chats. "Et tout cela avec une très petite retraite de moins de 500 Mark" Et chaque jour elle parcourut la ville pour alimenter les chats vagabonds. Souvent, on pourrait voir "Katzemarie" avec un sac en couleur sombre dans laquelle elle transporta les aliments pour les animaux.
De l‘autre côté, "Katzemarie" connait aussi des gens très intéressants selon Rüdiger Störkel. Par exemple, elle était une amie de Karl Hartmann, le grand seigneur du "Schloss-Hotel". Maria Cyriax meurt le 11 août 1979 à l’âge de 72.
Les gens d’Herborn avaient aussi une fascination particulière pour Heinz Friese, un homme de très petite taille. Pas beaucoup des faits établis n’existent par rapport à la vie de Heinz Friese, car, comme dans le cas des autre deux membres de ce monument, peu de documents écrit n’existent par rapport au "Heinzje" que l’on appelait à Herborn.
Voilà, les faits bien établis : "s’Heinzje" fut né le 16 mars à Elbing, une ville dans l’ancienne région Prusse-Orientale (Pusse-Occidentale jusqu’à 1920). Sa mère mourut quand il était encore jeune et c’est pourquoi, il arriva en Allemagne tout seul à l’âge de 16. Tout d’abord, à Weilmünster et en 1945/46 il vint à Herborn, où il trouvait son accueil à l’hôpital psychiatrique à "Austraße" (Vitos-Kliniken).
"Il arrivait tout seul, il ne savait ni lire ni écrire", d’après les informations du Rüdiger Störkel, ancien archiviste de la ville d‘Herborn. Jusqu’à l’année 1945, la vie de Heinz Friese devait été "très sombre et nuageuse". Pendant la période du nazisme sa très petite taille était raison suffisante de craindre pour sa vie.
"Non seulement il a réussi à trouver son chemin dans un environnement tout neuf, mais il était aussi une vraie inspiration pour les gens d’Herborn", Störkel souligne. Et les gens offrent Heinz Friese tous leurs sympathies. Au cours des années "s’Heinzje" devint une figure originale de la ville d’Herborn. Pour les marchands, il faisait des petites courses ou il balayait le trottoir devant leurs magasins. "Les enfants étaient particulièrement fascinés de lui. Ils avaient toujours pensé que les gnomes n’existent que dans les contes et maintenant ils voyaient: "Mais non, ils sont réels, les gnomes", comme Störkel dit.
Quand la vie ailleurs est souvent assez dure pour les gens de petite taille, "‘s Heinzje" et les gens d’Herborn ont accompli de lui intégrer avec assez de succès à la vie urbaine quotidienne, ce qui se reflète aussi dans le souri de l’homme original comme de sa statue en bronze. Heinz Friese a trouvé sa "niche qui représentait une certaine portion de bonheur pour lui-même". "‘s Heinzje" était tellement populaire que le peintre Ernst Grimm fit son portrait à l’occasion du "Hessentag" de l’année 1986.
Selon Rüdiger Störkel, Heinz Friese était un vrai phénomène. Malgré on l‘avait donné les plus mauvaises chances dans sa vie, il a bien gagné le respect et la sympathie des gens d’Herborn.
Heinz Friese meurt le 30 mai 1998 à Herborn.
Voilà, l’homme le plus grand parmi les trois figures – Ernst Karl de la Motte. Tout comme dans les cas de Maria Cyriax et Heinz Friese, il n’existe que peu de documents par rapport à la vie de Ernst Karl de la Motte, et cela en dépit du fait qu’il possède une imprimerie.
Ernst Karl de la Motte fut né le 12 avril 1899 à Herborn et l’imprimerie était sa profession. Au début de sa vie professionnelle il était copropriétaire de la société "Jungels et de la Motte", dont il devint le seul propriétaire plus tard. L’entreprise se trouvait sous l’adresse "Am Hintersand 4". La maison dans laquelle "Della" travaillait et vivait en même temps est toujours là.
La société était une entreprise individuelle en sens classique du terme. "Pour les entreprises de la région il produisait avant tout des catalogues et des brochures", selon un rapport de Rüdiger Störkel. Comme par exemple pour la société "Berkenhoff & Drebes". Alors comment transporter les produits finis, c’est à dire les brochures et catalogues, vers la société située à Merkenbach dans une époque où les voitures n’étaient qu’un phénomène assez rare dans les rues ? Il mit les brochures tout simplement dans son sac à dos et marcha à travers la "Pente de Merkenbach" pour délivrer sa marchandise. A cette époque-là la société "Berkenhoff" était déjà une entreprise avec de forts liens internationaux et c’est pourquoi, des brochures portées vers Merkenbach sur le dos de Ernst Karl de la Motte ont peut-être trouvé leur chemin jusqu’à l’autre bout du monde.
Mais l’ère de la petite imprimerie ne dura qu’un quart de siècle de 1925 à 1950. Dans les années suivantes Otto Hofmann était à la tête de l’entreprise jusqu’à l’année 1961, lorsque Winfried Fehse devint le propriétaire de l’imprimerie. De la Motte ne s’est jamais marié au cours de toute sa vie, ce que l’on puisse attribuer peut-être au décès d’une femme qu’il avait aimé quand il était jeune. C’est peut-être aussi pour cela que les gens qui l’ont connu racontent qu’il avait toujours l’air un peu mélancolique.
Mais un fait est bien connu: "Della" était entrepreneur et un vrai champion au sport. Par de nombreux buts il pourrait bien avancer son club, le "SV Herborn, établie en 1920. Dans ces jours-là, il était bien populaire pour la puissance de son tir. Il y’a des histoires qu‘une fois il avait même détruit le but entier, ce qui a inspiré les supporters à scander : "De la Schuss".
De la Motte dirigea ses activités aussi à la vie sociale de la ville d’Herborn. Dans les années 60/70 lui et d’autres établirent le marché aux puces dans le centre d’Herborn. Ernst Karl de la Motte mourut en 1980 à Herborn.
(Source: Herborner Tageblatt/Rüdiger Störkel)
Au début du 20ième siècle on pouvait souvent noter les trois citoyens d’Herborn, Ferdinand Nicodemus (avec canne), Johann Heinrich Hoffmann (avec barbe) et Albert Schumann en vive discussion sur le "Marktplatz", la place centrale de la vielle ville. Alors, qui étaient c’est trois hommes biens connus dans ces jours-là et quelle est leur rôle dans l’histoire de la ville d’Herborn?
Le fils d’un drapier s’engagea déjà assez tôt (1848/49) pour la démocratie dans le mouvement de l’avant-mars. Quelques ans plus tard, Hoffmann devint éditeur d‘un journal démocratique sous le nom "Neue Zeitung" (avec le maire des années plus tard, Dr. Siegfried).
Johann Heinrich Hoffmann était le fondateur de l’usine locale de fabrication pompes sous le nom de "Herborner Pumpenfabrik (en 1874)", le fondateur de l’association de l‘histoire (en 1883) et du musée municipal (dont il était le président pendant beaucoup d’années), le refondateur de la société de gymnastique (dont il était aussi le président pendant beaucoup d’années), le fondateur des sapeurs-pompiers (en 1851) et de la Banque Populaire (en 1861).
En plus, Hoffmann était l‘éditeur des feuilles publiées par l’association de l’histoire de 1904 à 1914 et un membre dans l’ancien conseil municipal (ce qui est la Municipalité aujourd’hui). Grâce à son engagement très diversifié, il était nommé citoyen d‘honneur de la ville d’Herborn.
Né dans une famille des bouchers, Albert Schumann se décida devenir enseignant. Il était le directeur de l’ancienne école primaire (aujourd’hui "Kirchbergschule") et il s’engagea aussi pour de nombreuses associations, comme par ex. l’association de l’histoire où il était président et à la chorale.
Schumann était bien populaire comme auteur des discours très captivants. Il organisa l’archive municipale et était l’auteur de nombreux articles par rapport à l’histoire de notre ville. Après sa retraite il voulait même publier un livre sur l’histoire de la ville, mais les événements de l’époque l’empêchèrent. En plus, Schumann s’est acquis de grands mérites quand il s’agit de la promotion des chorales.
Ferdinand Nicodemus provint d’une famille des boulangers et plus tard devint rédacteur du journal démocratique publié par J.H. Hoffmann et Dr. Siegfried (ancien maire) sous le nom "Neue Zeitung". Dans les années suivantes il était un commissaire-priseur et un conseiller juridique indépendant. Mais sa profession principale était commandant des sapeurs-pompiers.
En tant que poète local de la ville d’Herborn Nicodemus était l’auteur des poèmes et vers publiés souvent dans le journal de Hoffmann ou au "Herborner Tageblatt". L’un de ces poèmes plutôt politiques était une distribution en feuille volante contre l’antisémitisme du "Mouvement Böckler". Pendant de nombreuses années Ferdinand Nicodemus était un membre du conseil municipal.
C‘est par ce slogan que le parc zoologique d’Herborn, situé au milieu du magnifique paysage du parc naturel "Lahn-Dill-Bergland", présente aux visiteurs une biodiversité sans pareil dans notre région.
De nombreux perroquets, mangoustes, kangourous, tamarins à perruque, pythons, chouettes, cigognes, couleuvres à collier aux lézards agiles et salamandres tachetées, on peut y rencontrer dans les enclos partiellement accessibles et des volières spacieuses des espèces de pratiquement tous les continents et classes de vertébrés. En tant qu’attraction particulière, chaque jour le parc zoologique offre l’heure du repas des mangoustes, tamarins à perruque et des perroquets, accompagné des commentaires captivants relatifs à ces animaux.
En dehors de cela, le parc zoologique offre d’autres activités diverses pour compléter cette aventure captivante dans la nature. Vers la fin de la tour, les visiteurs sont invités de boire ou manger un coup dans le "Café des Mangoustes". Ouvert tous les jours de 9h30 à 19h00. En printemps et en automne ouvert jusqu’à la tombée de la nuit.
Voir aussi: www.tierpark-herborn.de
De drôles rencontres: des chèvres bien curieux qui se réjouissent de tous les caresses. Des mouflons et des daims dans le même enclos avec les nandus (autruches). Ânes gentils, un étang idyllique avec canards, cygnes et oies, un troupeau des lamas curieux, ainsi qu’un cerf rouge avec son harem: voyez tous ces animaux dans leur environnement naturel dans un enclos très spacieux.
Aux visiteurs cherchant l’aventure, le parc animalier offre aussi un tour d’escalade, une slackline, des pyramides à cordes, une balançoire à bascule et une tyrolienne. Pour ceux qui cherchent un endroit tranquille en pleine nature, il y‘a des sièges, bancs et des petites fontaines. Et pour les jeunes aventuriers il y’a la possibilité de découvrir les secrets du vieux château. Ouvert pendant toute l’année, entrée gratuite.
Voir aussi: www.wildgehege-herborn.de
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Contact et informations détaillées sous: +49-2772-5814360 (Herborn), +49-2777-811397 (Schönbach) et sur l’internet sous l’adresse: www.herborner-baeder.de.
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